Voici deux interviews de Daniel Radcliffe et d'Emma Watson publié par le site WizardUniverse.
WizardUniverse : Quel est le grand moment d’Hermione dans ce sixième film ?
Emma Watson : Il y a cette peste qui s'appelle Lavande et qui en pince pour Ron. On comprend dès le début du film qu'Hermione et Ron finiront ensemble, et c'est là qu'elle arrive. Hermione est sensible et très mauvaise, vraiment. Et ça tourne vraiment autour de son espèce de mépris pour Lavande. Pas vraiment parce qu'elle lui a pris Ron, mais parce qu'elle est l'opposée d'Hermione. C'est donc très drôle et en même temps triste pour elle. Pour elle, ça tourne beaucoup autour de Ron.
WU : Pensez-vous que les fans trouveront Le Prince de Sang-Mêlé fidèle au livre ?
EM : Je l’espère. Je pense que nous sommes restés fidèles autant qu’on le pouvait sans faire un film de dix heures. On ne s’est jamais plaint de ça auparavant, et je suis moi-même une très grande fan des livres. Je les ai tous lus trois à quatre fois chacun, donc je pense que ça nous donne un regard très utile.
WU : Quand vous vous rappelez le tournage de ce film, de quoi vous souvenez-vous ?
EM : Ce qui m’a vraiment marqué c’est la scène de Quidditch de Ron. C’était vraiment drôle. Le timing comique de Rupert est brillant et il est vraiment drôle. Il y a aussi cette scène où Hermione et Lavande se dispute pour Ron. On s’est bien amusé pour celle-là. Il y a aussi la scène de la mort de Dumbledore. Il gelait cette nuit là et c’est une scène très triste, vraiment.
WU : Quels sont les bons et les mauvais côtés d’avoir des réalisateurs différents à chaque film plutôt que de travailler avec le même ?
EW : C’était très amusant d’avoir de nouveaux réalisateurs parce que ca donne plus d’énergie et on savait qu’il y aurait quelque chose de nouveau à chaque fois. Mais David (Yates) est un très bon réalisateur et je pense qu’il a fait du bon travail. Quand on connait les personnes, on peut leur faire confiance, et ça lui a permis d’essayer différentes choses.
WU : Lors de la toute première conférence de presse pour le premier film, David Heyman et Chris Colombus (respectivement producteur et réalisateur de Harry Potter à l’Ecole des Sorciers) ont déclaré qu’ils avaient vraiment cherché des enfants qui pourraient jouer dans les films et assumer la célébrité que ça entraine. Croyais-tu vraiment pouvoir gérer tout ça ? Est-ce très différent de ce que tu avais en tête ?
EW : Ce qui est drôle c’est que je n’avais pas réalisé que j’allais devenir célèbre. Ca ne m’a jamais frappé. Je ne faisais qu’auditionner pour un rôle dont j’adorais le personnage. Je sentais que je savais comment la jouer et que je pouvais être elle. Chris Columbus m’a rendue très confiante. Et cette célébrité ne m’a jamais tracassée, jamais. Quand vous tournez un film, vous êtes dans une sorte de bulle et vous ne réalisez pas vraiment l’impact que ça aura sur le reste du monde. Vous le comprenez dans ces moments surréalistes, comme aux avant-premières ou à la sortie du film. C’est là que je réalise que je suis célèbre, mais je n’y fais pas attention la plupart du temps.
WU : Si vous continuez de jouer après Harry Potter, pensez-vous rechercher des rôles aussi éloignés d’Hermione que possible ?
EW : J’aimerais jouer quelqu’un d’un peu différent, oui. Mais je ne vais pas aller jouer une voyou juste pour m’éloigner d’Hermione. Ce sera réellement intéressant si je trouve un rôle qui me fasse ressentir quelque chose d’aussi fort que ce que j’ai ressenti pour Hermione. Je savais qu’il fallait que ce soit moi. C’est très dur à expliquer, mais j’ai juste senti que je devais le faire, et je n’ai jamais lu de scénario qui m’a fait ressentir ça.
L'interview de Dan :
Wizard Universe : Pour vous, qu’est-ce qui est au cœur du Prince de Sang-Mêlé ? Qu’est-ce qui en est au centre ?
Daniel Radcliffe : La paranoïa. Dans le film, il y a une scène très forte tournant autour de la paranoïa grandissante de Harry à propos de Drago Malefoy qui devient u Mangemort. Même si ça joue un grand rôle dans tous les films, il y a aussi la mort. On en est encore plus proche dans celui-ci car Dumbledore meurt et sait qu'il doit mourir. Et l'image de ce vieile homme connaissant son destin est vraiment, vraiment triste. Mais il continue quand même. Il n'abandonne pas et se bat jusqu'à la toute dernière minute.
WU : Vous aviez parlé de Michael Gambon en disant qu’il arrivait très bien à vous faire rire. Y a-t-il eu un moment ou une scène où il a tenté de vous faire disjoncté ? Et quand il a appris que Dumbledore était gay, a-t-il continué ses pitreries ?
DR :Oh oui, il a continué. Michael, en jouant Dumbledore, porte une barbe. Il porte aussi quelque chose pour protéger sa barbe afin de lui éviter de mettre de la nourriture dedans. Ce qui finit toujours par arriver de toute façon. Ils lui en ont fait une nouvelle, une rose, et il l’a porté avec fierté sur le plateau. Il est merveilleusement drôle et rigole tout le temps. En fait, ce qui est étonnant c’est que dès qu’on dit le mot « Action », il est plutôt brillant. C’est vraiment effrayant de voir à quel point il est bon.
WU : Ce film mélange aventure et des moments plus intimes. Quelles scènes avez-vous préféré jouer ? Préférez-vous les scènes d’action ou les scènes plus calmes ?
DR : Je pense que je préfère les scènes plus calmes. Il y a beaucoup d’action, mais en général ces scènes calmes se trouvent là où se trouve le cœur du film. Je ne veux pas dire qu’il n’y a pas de scènes d’action émotionnellement intenses, mais une scène où seulement deux personnes sont assises en parlant est beaucoup plus prenante, émotionnellement. Ma scène préférée du film est en fait une scène où je n’apparais pas, ce qui n’est pas très surprenant car j’ai horreur de me regarder. C’est celle avec Rupert (Ron) à l’entraînement de Quidditch. C’est juste à mourir de rire. Et on ne me fait pas rire facilement.
WU : Au début de la saga, vous aviez la cohérence de Chris Columbus qui a réalisé les deux premiers films. Mais ensuite de nouvelles personnes sont arrivées pour le trois, le quatre et le cinq. Quelle est la différence quand on travaille avec un réalisateur différent à chaque film et travailler avec David Yates, qui réalisera les derniers films ?
DR : Quand une nouvelle personne arrive, ça te force à maintenir la pression. Il était très important au début qu’on ne devienne pas trop confiants, et je pense qu’avoir différent réalisateur nous y aidés. Mais ce qui est très bien dans le fait d’avoir David – David en est à son troisième maintenant, puisqu’il fait ceux qu’on tourne en ce moment-est que nous nous connaissons tous très bien, professionnellement. Nous savons comment l’autre veut que les choses soient faites et la communication passe très bien maintenant. Et on a toujours beaucoup parlé avec David- et aussi avec tous les autres réalisateurs- mais avec David, parfois il n’y a rien besoin de dire.Je vais finir la prise et dire : « Oh désolé c’était un peu pourri, on recommence. » C’est parce que je sais que ce que je viens de faire n’était pas ce que David attendait.
WU : Dans l’avenir, quand vous reviendrez sur ces six films, qu’est-ce qui va vous revenir en premier à votre avis ?
DR : Michael Gambon, quand on faisait des scènes ensemble, arrivait toujours avec des abréviations pour les prises. Je ne peux en répéter aucune car elles sont plutôt offensives mais vraiment drôles. Certaines sont même restées sur le plateau.
Une des séquences de ce dernier film se déroulait avec Tom Felton(Malefoy) dans la salle de bains. On s’est toujours apprécié avec Tom mais on s’est vraiment très bien entendu dans ce dernier film, ce sera donc un souvenir marquant.
WU : Qu’est-ce que tu prévois ou espères pour l’avenir une fois Harry Potter terminé ?
DR : Si tout va bien je continuerai à jouer. En ce moment, je suis dans une position très chanceuse où je n’ai pas vraiment besoin de faire quelque chose. Ces films ont bien sûr été très, très bons pour moi financièrement. Et ce qui procure la joie c’est d’avoir cette incroyable liberté de pouvoir sélectionner ce que vous faites sans avoir à penser à l’argent. Si vous avez la liberté de choisir vos projets, vous avez la responsabilité d’être vraiment sélectif.
Source : Pottersphère
vendredi 1 mai 2009
Interviews d'Emma Watson et de Daniel Radcliffe
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
Bonjour,
Quand on prend une interview quelque part ce serai la moindre des choses de mettre un lien vers le site où l'on a pris l'interview. Et là ça n'a pas été fait. Merci de rectifier le tir rapidement !
Excusez-moi mais j'avais oublié de préciser où j'avais pris ses deux interviews, je vais le faire maintenant.
Enregistrer un commentaire